BRIGADIER : LES TROIS COUPS, S’IL VOUS PLAȊT !!!
« Applause, please (Mme Sanchis forever : plein d’expressions pour vous dans ce petit récap’) ! »
Article écrit par nous-mêmes mardi 18 juin 2019.
Attention, lectorat averti uniquement : cet article est truffé de « private jokes » que seuls ceux qui nous connaissent peuvent comprendre…
Plantons le décor : projet théâtre, élèves souvent réservés, timorés (nous)… fin d’année… Une classe de « warriors » venue jusqu’au bout du bout… « Eye of the tiger », quoi !
Et là : l’impossible / l’impensable s’est produit ! Attendez-vous à du « lourd » !
À nous « l’Opéra Garnier », « la Comédie française », « le Los Angeles Theater », blablabla…
En un minimum de temps et un maximum de bonne volonté, nous avons, avec le soutien et les précieux conseils de notre professeur principal, rédigé le scénario, les dialogues, didascalies… non pas d’une mais de DEUX pièces de théâtre. Sans compter l’interprétation.
Le mot « théâtre » a pour origine le verbe grec « theaomai », qui signifie « regarder ». Il s’agissait donc de nous montrer, de nous révéler, de sortir de notre cocon telle la chenille se transformant en chrysalide puis en papillon (comparaison douteuse mais on fera avec! )… Que tous les regards (ça fait combien de paire d’yeux, M.Belhabib..?) soient rivés sur nous : angoisse…
Peut-être que cela n’impressionne pas grand monde. Mais il faut pouvoir imaginer les textes à partir d’une trame narrative, d’un simple schéma et interpréter un rôle (souvent compliqué et qui exige de sortir de sa zone de confort) tout en affrontant les critiques, le regard des autres, son propre jugement (souvent le pire d’ailleurs)…
Et on connaît plein d’adultes qui n’auraient jamais eu le courage, l’imagination, la dérision, le talent tout simplement (modestie, quand tu nous tiens!) de faire ce que l’on a fait. Mais vraiment plein.
Bravo à l’humour, la motivation et l’implication de la plupart d’entre nous.
Nous avons donc célébré Dionysos avec des intrigues de Pierre Gripari extraites des Contes de la rue Broca. On connaissait, en gros, les scénarios (et non les « scénarii », on vous aura au moins appris ça), les canevas. Mais à nous d’élaborer les répliques, d’imaginer la gestuelle, de veiller à l’aspect réaliste (mais humoristique) des choses tout en gardant en tête que nous étions au théâtre. Et à nous aussi de nous occuper de l’attribution des rôles, du « découpage » en scènes, et surtout de l’interprétation…
Et c’était parti pour les demandes en mariage, les coups de foudre, les tours de magie, les sorciers de l’espace, les maires bizarres et les envolées lyriques de perruques et de poils de (fausse) barbe.
Avec, en rôles principaux, des garçons et des filles qui ont osé se montrer tels qu’ils ne l’avaient jamais fait auparavant, qui sont « sortis d’eux-mêmes ».
Alors, à l’occasion des NuCésars (oui, la blague est nulle), les nommés sont :
Rayan Ben Belgacem : jamais plus belle, plus gracieuse et plus féminine Mireille ne pourra exister. On rêve tous d’être aussi… bah, il n’y a pas de mots ! On t’achètera tellement d’œufs pour te remercier que tu pourras rentrer dans le « Guinness World Records » de la plus grosse omelette . Tu étais sublime et tellement, tellement drôle sachant que pour un jeune homme ayant ce physique (assez viril, il faut l’avouer !) et surtout ce caractère, cette interprétation relevait du pur génie. Et puis, un petit conseil : passe au blond ! Et lance-toi dans les « one-man shows », quoi que tu fasses, on sera tes premiers fans.
Yacine Ghamam aka Orphée l’Enchanteur : quel incroyable géant ! Géant pourquoi ? Par le talent, la gentillesse, l’intelligence, la perspicacité, l’humilité, l’honnêteté… On peut te cloner ???
Amine Alaoui Hasni aka Merguez à la Javel : que dire ? N’importe qui aurait eu envie de te demander en mariage comme l’a fait ta moitié dans une des pièces ! Immense par la taille, le cœur et l’esprit. Juste : MERCI. Quelle belle révélation !
Sarah Araissia aka Athéna la Harissa : une main de fer dans un gant d’acier. On t’imagine déjà maire et on votera pour toi.
Kenzo Harduin aka le ch’ti : quel beau discours de mariage et quelle belle déclaration ! Comment pouvait-on résister ?
Ranime Ben Fraj : la dame blanche. Heureusement que tu l’as appelée, Marie ! On aime ton caractère qui ne varie pas, ton courage, et le fait que tu ne te fasses jamais influencer. Sacrée maturité !
Lana Brito Massacry : le plus bel écriteau qui soit. Tu n’as pas fait que nous guider et nous orienter toute l’année par ton intelligence, ton caractère bien trempé et ton originalité… Tu sais aussi très bien remettre les pendules à l’heure ! « Go, girl ! (dernier clin d’œil, Mme Sanchis!)»
Ramzan Chagayev : la classe venue de l’Est (et de Chine aussi ; sacré métissage!). On retiendra toute notre vie le « qu’est-ce que c’est que cette « bargaille (???) » » qu’on inscrit « direct’ » dans le « dico ».
Baye Diamougue : la magicienne bretonne. Abracadabra, Baye s’est réveillée et a superbement joué son rôle ! « Ma doué béniguet, Baye (= traduction : « bien joué, ma grande, 1, 2, 3 Réveil ! ») ».
Noah Hoel : un autre sorcier aux moustaches parfaites. Belle personnalité et beau jeu de rôle !
Keyla Rodrigues Tavares : comment résister à l’envie de te téléphoner avec une sonnerie pareille ??? Ranime a vraiment bien fait et tu as réponse à tout, avec ta langue bien pendue !
Quant à la mise en scène, la réalisation et la production : merci Maessa, dame de fer et de caractère ! On ne pouvait qu’écouter tes conseils judicieux, rigoureux (qui se transformaient souvent en ordres et tu as très bien fait), sinon… aïe, aïe, aïe !
Et bien sûr, Wiem, Nihad et autres talentueux théâtreux qui sont intervenus comme ils le pouvaient.
Merci beaucoup, bravo à nous les 6°6 (modestie, toujours!) et …
Merci à Monsieur Belhabib. Vous avez votre reconversion toute tracée. Sacha Guitry, Robert Hossein, Peter Brooke, Bertold Brecht 2.0. A nous les planches !
Bonnes vacances !